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Le maquis d'Ardaillers "la Soureilhade"

Raymond Rabaux dit 'Ramuntcho' à droite. A gauche, Dédé son ami. En savoir plus
Cliquez pour en savoir plus sur le pasteur Laurent Olivès
Jean Faucon
Jacques Poujol
Pierre Vernet dit 'Milou'
Louis Poussardin (instructeur)
Henri Maurin dit Truiton

Le maquis d'Ardaillers " La Soureilhade"

Faits marquants

À partir du 27 février 1944 au soir, la 9° panzer SS ratisse les Cévennes.

Ardaillers, Valleraugue, Saint-Hippolyte-du-Fort, Driolle, Lasalle sont bouclées, pillées, des civils et des jeunes réfractaires sont assassinés. Quinze civils ou maquisards sont emmenés et seront pendus à Nîmes le 2 mars. Tous les habitants du hameau des Crottes seront abattus.

Prévenus par la population, les maquisards d’Ardaillers ont eu le temps de s’enfuir. Ceux de Lasalle ont pu quitter les Fosses deux jours avant.

Implantations successives : de l'été 43 à février 44 :  Ardaillers, Talleyrac, Campredon

De mars 44 à juillet 44 (par petits groupes) : Vébron, Pont-de-Montvert,

Saint-Julien-d’Arpaon.

Mi juillet 44 : l’Espérou

Raymond Rabaux (à droite sur la photo) dit "Ramuntcho" né en 1918 rejoint le groupe de Vébron en mai 1944 . A ses côtés, son inséparable ami, André Saint-Laurent, dit "Dédé".

Ramuntcho prendra le commandement du groupe sabotage d’Aigoual Cévennes. En savoir plus en cliquant sur l'image.

Jean Faucon  né en 1919  rejoint le groupe de Talleyrac en juin 43. Sorti major de la première session de l’école des cadres il est chargé de l’intendance puis deviendra intendant général de l’Aigoual Cévennes. Il est décédé en 1980.

  

Robert Poujol

Pierre Vernet  dit Milou. Éclaireur , chef de troupe

déserte les chantiers de Jeunesse et entre au maquis le 11 novembre 43.

Chef du réduit Hurlevent en Lozère.

Son autorité, son sens de l’ordre et de l’économie en font un chef remarquable.

Le brassard du maquis d'Ardaillèrs

Louis Poussardin dit "Maurice", ancien légionnaire et Jean Pierre  saint-cyrien, apprendront aux jeunes recrues les rudiments de la guerre afin qu’ils deviennent ensuite des chefs de groupe sous la responsabilité de Jean le Serbe et Robert Francisque. Une deuxième promotion d’une vingtaine de maquisards s’entraînera à Soudorgues Deux autres sessions auront lieu à Ardaillers en janvier et février avec le même instructeur Maurice. C’est lors de ces sessions que se créa un extraordinaire esprit de corps qui lia définitivement entre eux les maquisards.

Franck Massal et son groupe

Cliquez sur l'image pour lire l'hommage rendu par son fils Jean à Henri Maurin dit "Truiton"

Pasteur Laurent Olivès, le fondateur

Né à Blida en Algérie le 12 avril 1913 il est nommé pasteur d’Ardaillers en octobre 1938. Dès 1936 à Montpellier où il faisait ses études de théologie, il s’occupait des juifs allemands qu’il essayait de faire fuir en Suisse. A partir de 1942 il cache de nombreux proscrits dans des fermes cévenoles avec l’appui de son épouse et de la population. Janvier 1944 première école des cadres. Après l’attaque du village et la vie en réduits de mars à juillet 44, le pasteur Olivès rejoindra l’Espérou avec ses hommes et le maquis de Lasalle pour créer Aigoual Cévennes. Il occupera le poste de responsable politique et économique au sein  du directoire de commandement. Il refusa toute décoration et continua ses actions d’homme indépendant.

Les hommes d'Ardaillers

Défilé du maquis à la libération de Nîmes

Jacques Poujol  né en 1922. Véritable chef de groupe du réduit de Vébron après la tragédie du 29 février, simple , fraternel et proche de chacun.

Avec son frère Robert il sut s’imposer et gérer au mieux les moments difficiles. S’engagea dans la 2° D.B  jusqu’en septembre 45.


La revue Causses & Cévennes n° 1-2013 publie un hommage à Jacques Poujol, pour en savoir plus, allez à la page "contact et liens"

Le 12 juillet 1944, les 150 hommes du maquis d'Ardaillèrs La Soureilhade reconstitué fusionnent avec le maquis de Lasalle (environ 200 hommes) pour former le maquis Aigoual-Cévennes qui participe à la libération du Gard.

  

Le maquis d'Ardaillèrs
Le pasteur Olivès

Le pasteur Laurent Olivès et sa femme Suzanne qui l’assista dans toutes ses activités furent nommés « Justes parmi les Nations » pour leur implication personnelle et directe dans le sauvetage de plusieurs familles juives.

Juste parmi les nations

Le hameau des Crottes où 14 hommes ont été fusillés

Mémorial de l'Espérou et le pasteur Olivès

Commémoration à Valleraugue août 2013

Inauguration du mémorioal du maquis d'Ardaillès à l'Espérou en 1994

© Association des anciens et amis du maquis Aigoual-Cévennes

Ardaillers la Soleillade en Cévennes