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Le maquis d'Aire-de-Côte

René Rascalon
Stèle du souvenir

Le mémorial du maquis d'Aire de Côte à Saumane

  

Jean Castan

Jean Castan devient chef de camp au Barrel en mars 1943. Nommé chef départemental Maquis pour le département du Gard le 30 juin 1943 par les instances régionales dont le colonel Pavelet  « Villars ».

Après la tragédie d’Aire de Côte, il regroupe les jeunes et rejoint le groupe de maquisards de Lasalle.

En juillet 1944 il remplace le "Cdt Marceau" mort au combat et devient le chef militaire adjoint du maquis Aigoual-Cévennes.

  

René Rascalon, dit "Alais" artisan plombier nîmois est le fondateur du premier maquis de l'AS Combat du Gard en mars 1943. Créé dans son quartier de l'Eau Bouillie à Nîmes puis transporté dans les environs du Mas rouquette et ensuite transféré par mesures de sécurité à Saumane. Le 12 mai, le maquis s'installe près de la maison forestière d'Aire-de-Côte. Après l'attaque allemande du 1er au 2 juillet 43, le Maquis d'Aire-de-Côte fusionnera avec le maquis de Lasalle. En juillet 1943, Rascalon rencontre à Montpellier, les chefs régionaux Chauliac dit Chabert, chef de l’Armée Secrète pour dix départements et ses deux adjoints Parellet dit Villar et le Commandant Richard dit Bonnafoux. C’est au cours de cette réunion que René Rascalon est nommé chef départemental des maquis pour le Gard

Maquis d'Aire de Côte

Chefs départementaux : A.thomas puis Pierre Choisy

Fondateur : René Rascalon

Chef militaire : Jean Castan

La tragédie du Bidil

A la suite à la dénonciation du dénommé Paulus,le maquis est attaqué par surprise par des parachutistes allemands.

Bilan : 7 morts, 3 disparus, 39 prisonniers déportés dont 19 ne sont pas revenus, 21 rescapés


  

Cliquez sur l'image pour lire le récit des évènements tragiques à Aire de Côte

La tragédie du Bidil

Après l'attaque du Bidil le 1° Juillet 1943, les rescapés se regrouperont au Valat puis à Novis avant de rejoindre le maquis de Lasalle

  

Implantations des 1ers maquis

Implantations successives

D'Aire de Côte à l'Aigoual-Cévennes

© Association des anciens et amis du maquis Aigoual-Cévennes

Malgré leur charisme et leur volonté, ni Rascalon et son épouse à Nîmes, ni Robert Francisque, Guy Arnault ou Jean  Viala  à Lasalle n’auraient pu continuer leur œuvre si une partie de la population n’avait pris faits et cause pour eux et ne les avait aidés. Déjà par leur silence : que ce soit à Saumane, au Bidil, à Soudorgues, à Lasalle, à Colognac, tous les habitants connaissaient la présence des réfractaires.

On ne peut passer sous silence l’aide logistique apportée dès les premières heures aux réfractaires et aux organisateurs de ce premier maquis, par des nîmois et des cévenols. Citons : Mme Rouquette qui accueillit le 1° mars 1943 les premiers réfractaires, MM. Viala ,Fernand Borgne maire de Saumane, M. Lapierre boulanger à l’Estréchure, M Mary grossiste à St Charles (Nimes), Marceau Lapierre chef de l’Armée secrète à Saint-Jean du Gard, M. Boudon horloger, M. Ravis exploitant forestier, M. Berrière garde forestier d’Aire de Côte. Les transporteurs Fort, Creissent, Gleize qui transportèrent le ravitaillement des maquisards. M. Cassé de Ganges, Marceau Bonnafoux et son épouse, qui eurent en charge le ravitaillement de tous à partir de Nîmes en remplacement de Mme Rascalon à partir du 10 juin 1943